Version 17911 Enregistré le 21 mars 2016 à 22H52 Auteurs : julien Christine CTN Santé Les médecines non conventionelles ou alternatives ou complémentaires Pourquoi 1-La médecine allopathique, basée sur des études scientifiques d'efficacité et d'inocuité, de ce fait prise en charge par l'assurance maladie, ne répond pas à toutes les maladies et n'offre pas tous les soins possibles. 2-Il existe des soins non médicaux ( médecines parallelles, alternatives, psychothérapies...) très divers, qui ne sont pas pris en charge par l'assurance maladie, bien qu'ils apportent soins et parfois santé aux malades. 3-Le coût financier de ces soins exclut de fait la majorité de la population, créant une inégalité d'accès aux soins d'une part et d'autre part un report coûteux pour l'Assurance Maladie vers des soins remboursés inutiles. 4-La médecine allopathique peut, avec bénéfice, s'adjoindre des médecines alternatives à condition que celles-ci soient validées par des études cliniques sérieuses. Comment 1-Création par l'Assuance Maladie d'une commission d'évaluation et d'accréditation des soins alternatifs, permettant de préciser les soins remboursés et les affections pouvant en bénéficier. 2-Conventionnement des praticiens (des thérapies validées) qui le souhaitent avec la Sécurité Sociale et les mutuelles ou assurances complémentaires. 3-Formation des médecins via la Formation Médicale Continue et la création d'un diplôme universitaire des soins non allopathiques afin de favoriser les coopérations avec les autres thérapies validées et remboursées. 4-Plusieurs niveaux de remboursement en fonction du service médical rendu et des maladies comme pour la médecine allopathique : exonération du ticket modérateur en cas d'Affection de Longue Durée ( 100%), remboursement partiel par la Sécurité Sociale avec ticket modérateur pris en charge par les mutuelles privées, remboursement uniquement par les mutuelles privées. Explications Le médecin traitant pourra prescrire des soins alternatifs, qui seront dans le parcours de soins et donc pris en charge par l’assurance maladie. Beaucoup de médecins conventionnés ont déjà intégré dans leur pratique des médecines alternatives (homéopathie, acupuncture...) qui sont déjà remboursés quand elles sont pratiquées par des médecins. En priorité les médecines ou pratiques de soins non conventionnelles qui sont déjà pratiquées dans le secteur publique hospitalier devraient être remboursées en ambulatoire dans les mêmes maladies ( hypnose médicochirurgicale, acupuncture, ostéopathie, psychothérapies, méditation en pleine conscience). ANNEXES La medecine idéale la moins traumatiqu est la médecine préventive. Idealement la démarche de prévention devcrait précéder celle du soin. Le besoin devrait s'exprimer par la prévention avant que le besoin soit révélé). Ces pratiques médicales et médecines ont une façon particulière d'aborder la prévention et l'accompagnement des maladies chroniques ou de vieillissement. Prévention par l'alimentation, par le yoga (absolument intégré dans le système médical ayurvédique) etc. Même si l'on peut vanter les réussites de la médecine occidentale, on ne peut ignorer certains de ses excès:cas des personnes résistantes aux antibiotiques On oppose souvent médecines douces et« dures » mais la médecine idéale et la moins traumatique est la médecine préventive, la démarche de prévention devrait précéder celle du soin. Ces pratiques médicales alternatives ont une façon particulière d'aborder la prévention et l'accompagnement des maladies chroniques ou de vieillissement. Prévention par l'alimentation, par le yoga etc. Même si l'on peut vanter les réussites de la médecine occidentale, on nepeut ignorer certains de ses excès. Dans une démarche de soins le traitement passe obligatoirement par une phase de diagnostic. Car un traitement sans diagnostic peut être dangeureux. Traiter des douleurs abdominales prolongées sans diadnosticc précis c’est dangereux, traiter des maux de tête sans diagnostic peut etre dangereux. Le fait de passer par un parcours de soins avec un médecin classique pour poser le diagnostic n’oblige pas le malade à rester en soin avec la medecine traditionelle, car y a des maladies qu’elle ne sait pas soigner. Les rémunérations risquent d'être un problème pour ces nouveaux acteurs, qui facturent souvent autour de 50 euro la consultation. S'ils entrent dans le parcours de soins, ils devraient théoriquement baisser leur tarif de moitié, car il est souvent aux alentours de 50 euro, et il sera délicat qu'il puisse demander le double d'un généraliste (23 euro) d'un spécialiste 26 euro ou d'un kinésithérapeute (20 à 25 euro). Une solution serait d'instaurer un tarif à l'heure, la consultation chez le généraliste est rarement supérieur à 20 mn, les consultations en médecine parallèles pourraient être remboursés avec un tarif horaire, et non à l'acte. Par exemple 50 euro à condition que la durée de l'acte soit supérieure à 45 MN. Il faut effectivement prendre en compte que nombre de ces thérapies sont des médecines manuelles qui nécessitent un temps d'intervention d'au moins 1 heure. Les tarifs horaires sont également liés au montant des cotisations pour la couverture sociale du praticien qui est généralement sous statut d'entreprise individuelle et ne bénéficie pas comme les médecins de tarifs plus avantageux liés à des organismes spécifiques. C'est assez facile pour la sécurité sociale de verifier que le nombre d'heures facturées ne soient pas supérieures au nombre d'heure existant dans une journée. • l’acupuncture Pour harmoniser les pratiques, il serait logique de proposer également une consultation longue aux médecins généralistes, ce qu'ils ne font pas souvent mais pour certains patients. C'est effectivement important de permettre aux médecins généralistes de passer également plus de temps avec leur patient. Le risque si il est plus interessant financièrement de s'installer en médecine parrallaéle, qu'en médecine conventionelle, de voir fondre d'avantage les effectifs de médecins généralistes, au moment ou la desertification médicale est l'un des problémes les plus sensibles de l'accés aux soins. Il faut avoir une action mesurée et bien équilibrée entre les deux familles médicales.(c'est effectivement une piste envisagée pour les consultations médicales mais se heurte à des risques d'abus. Il serait impensable de mettre en place un tel système pour les medecines alternative sans que les autres professionnels ne puissent en bénéficier. Cela mérite une réflexion plus large, on sort un peu du sujet donc...) OK donc on oublie, mais il reste le problème des tarifs des medecines non conventionelles .. on peut rester dans le vague ! C'est vrai que les déserts médicaux sont un vrai problème. Mais dans une médecine mieux pensée et plus préventive, le recours au médecin généraliste devrait être moins fréquent. Nombre de consultations chez le généraliste sont en fait seulement liées au renouvellement d'un traitement pour un problème chronique qui n'est jamais vraiment traité ou amélioré. Une approche complète et efficace pour le patient nécessite souvent un vrai travail en équipe entre médecins et/ou non-médecins, un mécanisme intéressant serait une forme de "bonus" pour les praticiens acceptant d'intégrer des cabinets pluri-disciplinaires de groupe, en appréciant et en s'engageant à travailler en équipe,avec des réunions hebdomadaires de réflexion sur des profils de patients ; ça permettrait de faire faire de sérieuses économies en temps et coût à un patient pour qui le parcours de soins est souvent le parcours du combattant. Et dans certains cas ça pourrait permettre de réduire le temps de consultation et donc le montant.Un verrou juridique est lié aujourd'hui à l'impossibilité pour des médecins et des professions non-médicales d'avoir une salle d'attente commune. Les pratiques les plus connues sont : • l’acupuncture • l’homéopathie • l’ostéopathie • la chiropractie • la sophrologie • la phytothérapie/aromathérapie • l’hypnose l'algologie ? A l'hôpital de Béziers, , on peut consulter sur avis médical, un algologue: spécialiste de la douleur.------> fait partie de la medecine conventionelleCela ne correspond pas à l'expérience que j'en ai, les traitements qui me sont proposés étant successivement:: non médicamenteux:: usage de tens, mésothérapie, apprentissage de l'auto-hypnose, acupuncture. Oui l'algologie utilise tous les antalgiques de la morphine j'usqu'aux médecines douces, mais c'est une spécialité médicale enseignée à la Fac. Donc peut ê tre qu'elle n'a pas sa place dans cette liste sur les medecines alternativres. par contre c'est une parfaite démonstration que les deux types de médeciens sont compatibles et synergiques L'homéoptahie, l'acupuncture et l’hypnose sont souvent pratiqués par des médecins qui peuvent déjà être conventionés.L'homéopathie est effectivement majoritairement pratiquée par des médecins. Mais ce n'est pas le cas de l'acupuncture ou de l'hypnose. Certains médecins soulignent que les formations en acupuncture proposées par l'université aux médecins sont très insuffisantes, une formation en MTC, Médecine Traditionnelle Chinoise, c'est 3 à 5 années d'études et généralement un stage en Chine, et par conséquent les meilleurs acupuncteurs sont rarement médecins. Donc pour accéder au remboursement il faut que l'accupuncteur soit soit médecin, soit que sa compétence soit reconnue par un parcours d'étude validé par le comité d'évaluation précisé plus haut. L'aromathérapie est une branche spécifique de la phytothérapie, quelquefois présente dans certains hôpitaux plutôt pour l'aspect émotionnel, qui risque de devenir majeure en raison du développement programmé et craint de l'antibio-résistance. Elle est difficile à exercer parce que certaines huiles essentielles sont très puissantes. Elle se développe beaucoup auprès du grand public, ce qui est bien mais aussi risqué. Elle implique que les produits adaptés à chaque patient dans certains cas, soient préparés par des pharmaciens compétents (ils sont peu nombreux). Si l'aromathérapeute fait des préparations pour les patients, il peut être poursuivi pour exercice illégal de la pharmacie s'il n'est pas pharmacien, donc cette pratique est très insuffisamment développée.D'accord Pour aller plus loin • la naturopathie • la réflexologie • la kinésiologie • la luminothérapie • l’ayurveda • la balnéothérapie • la chromothérapie • la méditation de Pleine Conscience (MBSR et MBCT) • le shiatsu • Conseil en Fleurs de Bach • EMDR, EFT (souvent en complément de l'hypnose) • la diététique et la nutrithérapie • les TNC: techniques neuro-cutanées contre la douleur On observe un fort développement des pratiques énergétiques qui correspond à une demande des patients (magnétisme, reïki, bioénergétique, équilibrage des chakras,...). Cependant ces pratiques qui peuvent être efficaces ou pas du tout adaptées à certaines problématiques, ne peuvent pas être incluses à court terme dans une offre diversifiée. En effet, c'est surtout dans ces domaines que l'on peut trouver des praticiens peu scrupuleux. Et ce sont également des pratiques qui ont à voir avec la dimension spirituelle, donc c'est trop compliqué (mais c'est bien parce que ces pratiques ont à voir avec le spirituel que de nombreux patients s'y intéressent dans une société où cette dimension est plus ou moins tabou, c'est assez étonnant à constater et ça pose question). Un site intéressant qui fait le point sur les medecines paralléles http://www.medecine.unige.ch/enseignement/apprentissage/module4/immersion/archives/2005_2006/travaux/06_r_medecines_paralleles.pdf Je signale l'existence de l'association ALLIANCE pour la SANTE( voir site Internet) Cette association se donne pour missions de: _Rassembler les personnes aspirant à une politique de santé globale _Soutenir la liberté de choix thérapeutiques des patients et des praticiens _Promouvoir la coopération de toutes les pratiques de santé _Devenir un interlocuteur actif et représentatif auprès du gouvernement sur ces thématiques etc le dossier fait par l'inserm http://www.inserm.fr/content/download/82981/625570/version/1/file/DOSSIER_SS20_MAI_JUIN_2014.pdf Un article sur le remboursement mutuelles medecines douces http://www.lefigaro.fr/assurance/2012/06/05/05005-20120605ARTFIG00548-se-faire-rembourser-les-medecines-douces.php Un livre choc contre les medecines douces (il faut lire tous les points de vue) http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2014/09/médecines-alternatives-le-livre-choc.html